Lors de mon déplacement aux Antilles, il y a quinze jours, j'ai pu constater l'exaspération des habitants ; j'ai vu que les plages de Guadeloupe, de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy et de la Martinique étaient durement touchées. Comme vous, je pense aux habitants de Capesterre-de-Marie-Galante. Je pense aussi à ceux de La Désirade, île dont le seul port est régulièrement bloqué à cause de la masse des sargasses. Les conséquences sur le tourisme, la santé et les appareils électroniques sont inquiétantes. Aujourd'hui, l'urgence absolue est de ramasser ces algues et de les détruire ; il faut permettre à tous de se réapproprier le littoral. C'est pourquoi, à la demande de Gérald Darmanin, j'ai réuni hier le comité de pilotage exceptionnel, de sorte à mettre en œuvre une nouvelle méthode. Oui, il faut une solution pérenne. D'où l'institution d'un véritable service public antisargasses, ce à l'échelle des quatre territoires concernés. L'opérateur désigné…