Cette autre transgression, elle aussi inédite, conduira, j'en suis sûr, de nombreux constitutionnalistes à me donner raison car, comme la fin d'une énigme policière, elle éclaire toute la scène du délit. Et ce ne sont ni les arguments d'autorité, d'autant plus forts qu'ils ne sont fondés sur rien, a fortiori lorsqu'ils viennent du Gouvernement au mépris de la séparation des pouvoirs, ni les menaces, qui devraient faire honte à ceux qui les manient, au nom du droit des oppositions, qu'ils seront peut-être bien contents d'invoquer un jour, qui me feront changer d'avis…