Monsieur Martin, le choix de la présidente de l'Assemblée nationale de vous nommer au HCFP me paraît judicieux au regard de votre parcours de chercheur, de vos nombreuses publications ou encore du prix de meilleur jeune économiste que vous avez reçu.
La réforme de la loi organique relative aux lois de finances adoptée en 2021 étend le champ des compétences du HCFP. Comment analysez-vous cette évolution ? Pourriez-vous comparer le rôle du HCFP et celui des institutions comparables en Europe depuis cette loi ?
Les sujets économiques tels que la dette, le déficit des retraites ou le pouvoir d'achat font difficilement consensus dans le débat public. Quelle est votre opinion sur la bonne compréhension par nos concitoyens de ces enjeux ? Quel pourrait être le rôle du HCFP pour contribuer à son amélioration ?
Vous avez conseillé et assisté la banque centrale des États-Unis et la Banque de France. En tant que membre du HCFP chargé de juger les prévisions gouvernementales macroéconomiques et de finances publiques, votre appréciation des effets de la politique monétaire sera cruciale. Comment jugez-vous la politique monétaire actuelle ? Serait-il prématuré de desserrer les taux dès à présent ?
Enfin, le HCFP est chargé de l'examen du projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP). Or nous ne l'avons pas encore voté ; nous devrions l'examiner en seconde lecture en juillet. Quelle est son importance, vis-à-vis du HCFP et de l'Europe ?