Je voudrais vous remercier pour votre flexibilité et votre compréhension. Vous avez été nombreux à accepter d'examiner en urgence cette proposition de loi, conscients, dans la majorité comme dans l'opposition, de la nécessité d'agir sans délai. Je partage les critiques qui ont été exprimées quant au caractère tardif de ce débat. Le sujet a été vu tardivement par le Gouvernement – même si Olivia Grégoire a relevé dès fin avril-début mai la difficulté à laquelle les entreprises seraient exposées. M. Cazenave, quant à lui, a appelé très tôt mon attention sur le problème qui surviendrait à partir du 1er juillet. Vos critiques sont tout à fait valables, mais j'appelle chacun à faire son autocritique – je veux bien faire la mienne. Chaque groupe parlementaire est maître de l'ordre du jour de sa niche. Je rappelle que ces journées d'initiative réservée se sont tenues le 9 février pour le groupe Socialiste et apparentés, le 6 avril pour le groupe Écologiste-NUPES et le 4 mai pour le groupe Gauche démocrate et républicaine-NUPES. À cette occasion, vous n'avez pas présenté le moindre texte relatif au logement devant notre commission.
Je remercie le rapporteur de l'avoir fait. Si l'on n'adoptait pas sa proposition, on se trouverait confrontés, le 1er juillet, à un blocage et à une explosion du montant des loyers qu'on aurait du mal à expliquer.
Nous en venons aux questions des autres députés.