Cet amendement demande que le Gouvernement remette un rapport sur les moyens humains et financiers supplémentaires qui seraient nécessaires à l'Office français de la biodiversité (OFB) et aux agences de l'eau afin de rechercher la présence de Pfas sur tout le territoire.
Un rapport de l'Igedd a indiqué que le dispositif de surveillance des Pfas est largement défaillant, en raison d'une réglementation lacunaire, notamment sur l'identification des sources de pollution. Le rapport parle de suivi quasi inexistant.
Or, ces dernières années, le Gouvernement a supprimé de nombreux postes indispensables. Les agences de l'eau ont dû supprimer 171 postes entre 2017 et 2022. La fusion de l'Agence française de la biodiversité et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage au sein de l'OFB a aussi entraîné des disparitions de postes.
Compte tenu des enjeux urgents en matière d'eau, tant du point de vue de la qualité que de la quantité, il est important d'évaluer les moyens nécessaires pour que les organismes de l'État mènent à bien leurs missions.