Selon votre ministère, l'allongement des délais de délivrance des titres d'identité relève de trois facteurs conjoncturels : un rattrapage des retards liés au covid, un effet saisonnier dû aux prochaines vacances et une anticipation trop précoce des demandes. Cependant un problème structurel a été mis en évidence. L'objectif de productivité et d'économie d'effectifs n'est pas atteint. Les demandes de titres d'identité augmentent, selon l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) elle-même.
Par votre entêtement, vous avez mis en difficulté des milliers de fonctionnaires municipaux. Je salue leur capacité d'adaptation, leur empathie et leur calme face aux difficultés de nombre de nos concitoyens qui souffrent d'illectronisme et sont mécontents des délais qui leur sont imposés. Face à cette réalité qui n'avait encore une fois pas été anticipée, il est temps de reconnaître votre échec et de revenir à la situation antérieure.
En ce qui concerne l'immigration, 62 207 obligations de quitter le territoire français (OQTF) ont été prononcées lors du premier semestre de 2021 : 3 501 ont été exécutées, soit un taux de 5,6 %. De surcroît, il n'y a que 1 800 places dans les centres de rétention administrative (CRA). Un tiers des personnes inscrites au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) sont des étrangers. En 2020, les étrangers représentaient 24 % des détenus dans les établissements pénitentiaires. Et je passe sur l'afflux massif de mineurs non accompagnés.
La surdélinquance est liée inéluctablement à l'immigration, et c'est une réalité incontestable. Par ailleurs, l'état exsangue des finances publiques en France ne permet plus d'accueillir toute la misère du monde. L'immigration déborde des métropoles urbaines et inonde désormais nos campagnes, avec son flot d'insécurité et de délinquance. M. Macron veut repeupler les zones rurales en ouvrant grand les vannes. Non merci ! Il est temps de fermer le robinet de l'immigration.