On note une baisse du niveau des concours de recrutement : pour pourvoir les postes, il faut descendre de plus en plus bas. C'est le cas pour les policiers et les gendarmes comme pour les professeurs. Les candidats sont-ils bien préparés aux épreuves ?
Avec Parcoursup, les recrutements ne se font plus localement : on voit arriver dans certains territoires des jeunes qui viennent de l'autre bout de la France. Cela entraîne des pertes importantes, notamment pour les infirmiers. Comment comptez-vous y remédier ?
On l'a dit : le nombre de postes augmente, mais ils ne sont pas tous pourvus. En réalité, les augmentations d'effectifs ne concernent que l'administration « administrante », c'est-à-dire les personnes chargées de piloter des dispositifs, mais qui ne sont pas au contact du public. Existe-t-il une stratégie pour enrayer ce phénomène très coûteux pour les finances publiques mais sans grands résultats pour l'usager ?