Vous en avez parlé lorsque vous avez abordé la question de l'attractivité : le nombre de candidats aux concours de la fonction publique a été presque divisé par quatre, en réalité, si l'on considère les vingt-cinq dernières années, ce qui a un impact très concret sur nos services publics. Je pense, par exemple, au recrutement de professeurs des écoles dans certaines académies, comme celles de Créteil et de Versailles, où le taux d'admissibilité était particulièrement bas cette année, et au recrutement des infirmiers et des infirmières, qui pose des problèmes très concrets. Alors que nous nous sommes fixé l'objectif du plein emploi, nous devons trouver des solutions au plus vite.
En réponse à ce constat, vous avez déjà agi, notamment par la hausse historique – inédite depuis trente-sept ans – du point d'indice, par des actes très concrets autour du forfait mobilités durables et de la revalorisation des carrières des agents de catégorie B, ainsi que par les annonces récentes au sujet de la revalorisation des carrières des enseignants.
Au-delà de la question des salaires, un récent rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pointe le fait que le manque d'attractivité tient aussi au manque de visibilité et de perspectives de carrière dans certains postes. Le déroulé des carrières est un des grands chantiers en cours : pourriez-vous revenir sur les engagements que vous avez pris et sur le travail qui a été lancé en matière de parcours ? Les différentes catégories de la fonction publique sont parfois des freins concrets pour la mobilité professionnelle des agents, donc pour l'attractivité de leurs fonctions.