Mes questions porteront principalement sur le programme Fonction publique.
Comme en 2019 et 2020, 8 % des postes offerts dans la fonction publique n'ont pas été pourvus en 2021. De plus, la sélectivité aux concours externes a été divisée par deux depuis 2007. Je ne peux qu'être alarmée par la baisse continue de l'attractivité de métiers pourtant essentiels à l'intérêt général. Plusieurs explications sont régulièrement avancées : le manque d'évolution, notamment salariale, la longueur des processus de recrutement ou encore les conditions de travail. Quelles mesures concrètes comptez-vous appliquer pour enrayer ce phénomène ? Une question majeure se pose, celle du sens du service public.
Cela m'amène à parler des rémunérations dans la fonction publique. Désormais, un agent public sur cinq est payé au niveau du Smic et le pouvoir d'achat s'érode chaque jour un peu plus du fait de l'inflation. Vous avez annoncé que vous recevriez en urgence, d'ici à la fin de la semaine, les organisations syndicales, pour discuter de mesures de revalorisation salariale. Quelles sont les premières pistes ? Envisagez-vous une nouvelle revalorisation du point d'indice ?
La Cour des comptes a récemment remis un rapport sur l'action de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP). La Cour s'interroge notamment sur le niveau de diminution du recours par la DITP aux conseils privés externes : il pourrait, selon elle, être encore plus important. La Cour propose, par ailleurs, d'élaborer ce qu'elle appelle une doctrine de l'internalisation des missions de conseil et d'accroître la participation des consultants internes, venant de la DITP et des inspections ministérielles. Donnerez-vous suite à ces propositions ?