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Intervention de Daniel Labaronne

Réunion du mercredi 17 mai 2023 à 9h05
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Je souhaite mettre en miroir votre analyse économique avec la politique économique et fiscale que nous conduisons depuis six ans. Vous nous indiquez que le PIB en France est moins dynamique que celui de la zone euro, mais il convient de rappeler que notre niveau de croissance avant la crise Covid était le plus élevé d'Europe, compte tenu de la politique économique que nous avions mise en œuvre, notamment via la simplification du marché du travail et la baisse des impôts, et de notre sérieux budgétaire. Après la crise Covid, nous avions également redémarré plus rapidement que les autres pays d'Europe. Il me semble donc que ces derniers bénéficient actuellement d'un effet de rattrapage vis-à-vis de la croissance française. Quel est votre point de vue à ce sujet ?

Ensuite, la croissance est la conséquence de notre politique visant à favoriser le développement du capital humain (les qualifications, la formation, l'apprentissage), notre politique à destination des lycées professionnels, mais également notre politique en faveur du capital technique. Vous soulignez l'importance des investissements des entreprises et il me semble que nous sommes dans le cadre d'une croissance endogène. Que faudrait-il faire pour renforcer les éléments de cette croissance endogène ?

L'évolution de notre déficit de biens hors énergie montre que la situation n'est pas si catastrophique. Pourquoi parle-t-on uniquement de la balance commerciale mais jamais de la balance des paiements, dont les résultats sont beaucoup plus satisfaisants au regard de notre situation économique ?

Par ailleurs, vous avez évoqué le pouvoir d'achat. À cet égard, on ne prend pas suffisamment en compte l'évolution de la consommation effective, c'est-à-dire les transferts sociaux en nature que réalisent les administrations publiques et les institutions sans but lucratif. Il me semble donc qu'il faudrait adopter une approche en termes de revenus disponibles bruts ajustés pour bien connaître l'évolution de la situation de nos concitoyens.

Enfin, s'agissant de la productivité du travail, nous avons réenclenché une politique de réindustrialisation et nous bénéficions des investissements directs étrangers (IDE). Par conséquent, ces éléments peuvent nous permettre de rehausser notre productivité et notre croissance potentielle. Qu'en pensez-vous ?

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