Nous devons subordonner le versement des aides publiques au respect d'objectifs écologiques de séquestration du carbone et de conservation. Les dépenses publiques doivent contribuer à augmenter le puits de carbone et à améliorer l'état de conservation des habitats forestiers.
La forêt purifie l'air et l'eau, stocke du CO2, préserve les biotopes… Il est nécessaire de soutenir les forêts les plus diverses en essences et en âges, qui permettent le maintien d'écosystèmes complexes et une meilleure protection contre les maladies, les aléas climatiques et les incendies. Si nos forêts ne sont pas résilientes, d'importants stocks de carbone risquent d'être libérés dans l'atmosphère.