Je remarquerai que d'après certains journalistes et économistes, la façon dont s'envisage désormais la création d'entreprise se modifie. Les étudiants ne cherchent plus forcément à créer des entreprises pérennes mais plutôt à générer des flux financiers pour mieux les céder. Les plateformes s'inscrivent donc dans ce contexte de création de flux financiers sans nécessairement chercher à dégager des bénéfices.
Par ailleurs, le projet politique que portent les différentes lois depuis 2019 est celui d'activités économiques qui ne sont pas entravées par le droit social ou le droit fiscal. Cela peut expliquer la volonté de légitimer de nouveaux modèles qui ne sont pas rentables mais qui pourront le devenir si toutes les barrières sont levées et que ces nouveaux intermédiaires accèdent à une situation de monopole. C'est l'objectif poursuivi par Uber, qui ne s'en cache pas.