Uber était déjà implantée en France et imposait effectivement un état de fait à un État de droit, en particulier sur les LOTI. La loi LOTI a été contournée.
J'ai été frappé du fait qu'une loi puisse être contournée massivement, avec des troubles graves à l'ordre public, puisqu'il y avait des milliers de chauffeurs dont l'honorabilité ne pouvait être contrôlée alors que c'est très important car ils transportent des personnes. Y-a-t-il eu un laisser-faire ? Potentiellement, oui, puisque le problème n'a pas pu être réglé sans l'intervention des parlementaires. C'est inquiétant de constater qu'il a fallu une loi pour lutter contre le contournement de la loi. La loi aurait dû être respectée.
Concernant le fonds de garantie, j'ai été minoritaire parmi les organisations de taxis et face aux plateformes. Cette idée qui coûte quand même plus de deux milliards d'euros mais qui aurait pu être financée par les plateformes n'a pas convaincu.
Mais les grandes idées font leur chemin. Je pense que c'est la condition qui permettra de sécuriser ce secteur des transports particuliers de personnes et de garantir aussi aux VTC d'engager cette transition.