Le Président de la République s'était engagé à garantir à chaque jeune enfant une place d'accueil. Après de nombreuses concertations, Mme la Première ministre a présenté les premières mesures du service public de la petite enfance jeudi 1er juin.
Le Gouvernement s'engage à répondre à une inquiétude légitime des parents. Par la création de ce service public que vous placez sous la responsabilité des communes, nous répondrons au plus près aux préoccupations des parents en leur apportant une solution cohérente avec leurs besoins, notamment grâce à la création des relais petite enfance qui leur apporteront les informations nécessaires.
Le Gouvernement sera au côté des communes pour la création du service public de la petite enfance (SPPE), notamment face à la pénurie des places d'accueil, en consentant un investissement massif de 5,5 milliards d'euros pour atteindre l'ouverture de 100 000 places supplémentaires à l'horizon 2027, puis 300 000 à l'horizon 2030.
Garantir l'accueil de chaque jeune enfant est un enjeu pour l'égalité entre les hommes et les femmes, pour le plein emploi et la reprise d'une activité professionnelle pour les femmes. Cet accueil doit être réellement universel pour répondre aux besoins de toutes les familles et de tous les jeunes enfants, qu'ils soient ou non en situation de handicap : familles monoparentales, familles à horaires dits atypiques, familles précaires ou parents sans emploi.
La qualité de l'accueil du jeune enfant reste la priorité. C'est pourquoi vous lancez des concertations sur des référentiels nationaux.
Monsieur le ministre, pouvez-vous revenir plus précisément sur les contenus des mesures relatives à l'accueil du jeune enfant et sur les concertations en cours ?