Les tenants de cette approche considèrent qu'il faut adopter une posture anticapitaliste vis-à-vis des éditeurs de logiciels. Elle est dogmatique, et M. Bernalicis l'a démontré lorsqu'il a évoqué, dans un lapsus, les logiciels libres. De très nombreuses failles logicielles, y compris celles qui sont intégrées dans des logiciels d'éditeurs capitalistes, si je puis dire, proviennent en fait de développements de la communauté du logiciel libre. Or on ne peut pas sanctionner, comme vous le proposez, une communauté de développeurs de logiciels libres.
La seconde approche, pragmatique, défendue par le ministre délégué, consiste à considérer que les éditeurs de logiciels ont tout intérêt, pour conserver et développer leur clientèle, à communiquer rapidement les failles et anomalies logicielles afin qu'elles soient corrigées et que leurs clients soient assurés de la sécurité de leur système d'information.
Pour ces différentes raisons, nous nous opposerons à l'approche de nos collègues de La France insoumise.