En 2018, une enquête a alerté sur l'augmentation inquiétante du nombre de noyades accidentelles. Avec 1 000 décès par an en moyenne, il s'agit de la première cause de mortalité par accident de la vie courante pour les jeunes de moins de 25 ans. Un Français sur sept ne sait pas nager et un sur trois ne se sent pas capable de nager un cinquante mètres. De plus, les inégalités territoriales sautent aux yeux, notamment chez les enfants : près de 80 % des enfants en moyenne savent nager, mais seulement un élève de CM2 sur deux à Marseille, et un sur deux, en sixième, en Seine-Saint-Denis, réussissait, en 2014, l'examen prévu. Cette situation est paradoxale, notre pays étant le deuxième au monde en nombre de piscines privées. En revanche, la piscine municipale reste sur le carreau : vétusté – plus de 50 % des établissements ont été construits avant 1977 – mais aussi transformation progressive en centres de sports et loisirs, peu propices à l'apprentissage de la natation. La Seine-Saint-Denis, où l'on prévoit la construction de bassins olympiques, manque précisément de piscines municipales. Quel est votre plan pour garantir l'accès de tous à des piscines publiques et pour favoriser l'apprentissage de la natation ?