Nous partageons l'objectif visé mais, aux termes de l'article 34, il est de la responsabilité des éditeurs de logiciels de déclarer leurs vulnérabilités. Or, ceux-ci ne sont pas habilités à apprécier l'atteinte à la sécurité nationale, qui est une prérogative de l'État. En commission, nous avons néanmoins souhaité mieux définir ce qu'est un incident informatique et préciser le caractère significatif des incidents et vulnérabilités visés, par trois amendements que nous allons examiner dans quelques instants.
Par ailleurs, j'émettrai un avis favorable à votre amendement n° 1673 , qui prévoit que le délai fixé par l'Anssi pour informer les utilisateurs professionnels « est déterminé en fonction de l'urgence, des risques pour la sécurité nationale et du temps nécessaire aux éditeurs pour prendre les mesures correctives ».