Pourquoi dix ans ? À l'origine du débat, l'intention était de fixer un délai habituel en matière de prescription dans ce domaine, en particulier pour les délits.
Lors de l'examen du texte en commission, nous avons abouti à un compromis de cinq ans. Les auditions ont montré qu'il était inutile de conserver les données dix ans : si dans les cinq ans qui suivent une attaque, on n'a pas trouvé les personnes ou reçu de demande de coopération, il est trop tard pour identifier les auteurs. Un délai de deux ans serait trop court. La coopération internationale nous impose d'aller au-delà. D'autres pays demandent notre soutien, dans le cadre de leurs instructions sur WannaCry, qui a eu lieu en 2017.