Madame la ministre, votre présentation démontre, s'il le fallait encore, que le sport est une politique publique à part entière, qui constitue un pilier de la cohésion sociale, un facteur de solidarité, de dépassement et d'épanouissement. Il s'agit par essence d'une politique de proximité, qui concerne les Français à tous les moments de leur vie. Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner dans cette noble mission, pour faire de la France une nation encore plus sportive, pour faire des JO une réussite et un héritage.
Cela m'amène à évoquer le label Terre de Jeux 2024, qui a conquis quelques milliers de collectivités, dont celle dont je suis encore membre en tant qu'élue municipale en charge des événements sportifs. Ce label doit permettre de faire vivre les Jeux localement, de développer la pratique sportive et de mobiliser autour de l'événement. Quelle montée en puissance d'ici à 2024 et quel accompagnement supplémentaire avez-vous prévus ?
Dans ma circonscription, comme partout en France, la pandémie a été un frein brutal pour le sport et pour les associations sportives, localement, avec une perte significative d'adhérents et de bénévoles. Quel accompagnement à long terme proposez-vous pour les scolaires, qui ont perdu des créneaux en piscine pour apprendre à nager, et pour les événements qui n'ont pas pu avoir lieu, mettant en danger la trésorerie des clubs ? À cet égard, je me réjouis bien sûr du renouvellement du Pass'Sport pour la saison 2022-2023, mais encore faut-il que les versements aient lieu dans les plus brefs délais.
L'activité physique est un enjeu de santé publique. Elle permet de prévenir les risques liés à la sédentarité ainsi que de lutter contre de nombreuses pathologies. Ainsi, en 2019, votre prédécesseur avait lancé, en liaison avec le ministère de la Santé, le programme des maisons sport-santé, qui maillent désormais le territoire. Au bout de deux ans, quel bilan et quels enseignements tirez-vous de ce dispositif ?