Notre propos tend à souligner qu'on ne peut limiter les droits sans avoir de bonnes raisons. Sinon on fait n'importe quoi, comme utiliser des lois de sécurité intérieure contre des militants écologistes – ça arrive. On nous demande assez fréquemment d'adopter telle et telle mesures au nom de la lutte antiterroriste, ou de l'ordre public – M. Bernalicis a raison –, en affirmant qu'ainsi plus jamais rien de dramatique ne surviendra. Rien de grave : nous ne faisons que voter chaque année, sans encombres, une loi de sécurité, laquelle ne résout aucun problème. En revanche, les droits sont de plus en plus menacés. Maintenant, vous nous annoncez des trucs…