Nous avons su toutefois que Mme la rapporteure pour avis avait rencontré quelques difficultés à justifier le choix d'une conservation des données pendant cinq ans.
La conservation des données n'est pas neutre en ce qu'elle touche aux libertés : plus on en réduit la durée, mieux le droit se porte. L'amendement vise donc à substituer au mot « cinq » le mot « deux ». Un délai de cinq ans revient à renvoyer aux calendes grecques l'exploitation des données, qui doit être immédiate pour être efficace. Pour assurer une meilleure efficacité de l'administration, nous proposons donc de réduire à deux ans la durée de l'exploitation des données.