Vous auriez pu dire que l'Arcep n'a pas les moyens de rendre un avis conforme dans les délais et qu'en conséquence, nous allions nous en passer – mais ce n'est pas un très bon argument, vous me l'accorderez.
Vos longues explications ont le mérite de nous apprendre des choses intéressantes : on parle de deux dizaines d'attaques majeures coordonnées. Enfin, nous commençons à comprendre de quoi il s'agit ! Mais, pour deux dizaines d'attaques par an, nous ne serions pas capables de mobiliser des équipes, à l'Anssi, en mesure de réagir en une heure… Nous en revenons toujours à mes interrogations sur le délai. Il s'agit tout de même d'attaques contre des opérateurs vitaux, d'atteinte à la sécurité nationale – ce sont vos termes, monsieur le ministre délégué.
Vous estimez que, parce qu'il y en a peu, nous avons le temps. Mais la sévérité de l'attaque imposerait au contraire la mise en œuvre d'importants moyens dans un délai très court !