Ce dialogue est déjà prévu. L'alinéa 2 de l'article prévoit que l'Anssi s'adresse d'abord au titulaire du nom de domaine, avant, en cas de carence de ce dernier, de saisir les fournisseurs d'accès à internet ou les hébergeurs. En commission, nous avons en outre adopté un amendement prévoyant que l'Anssi « tient compte de la nature de ce titulaire ainsi que de ses contraintes opérationnelles ».
Votre amendement pose par ailleurs un problème légistique. Il tend à compléter l'alinéa 10, lequel concerne à la fois les titulaires ayant enregistré leur nom de domaine de bonne foi, avec lesquels un dialogue est prévu, comme je l'ai précisé, et les cyberattaquants ayant enregistré un nom de domaine de mauvaise foi pour orchestrer une attaque. Or, dans ce cas de figure, il ne paraît pas pertinent de demander à l'attaquant de présenter ses observations. Avis défavorable.