Notre atout majeur, c'est le dévouement des soldats, ces hommes et femmes qui s'engagent, mais aussi de ceux qui, dans l'industrie, produisent nos moyens de défense. Les ateliers industriels de l'aéronautique (AIA), et les compétences des ingénieurs, ouvriers d'État et cadres de l'industrie de défense comptent aussi dans le maintien de notre souveraineté.
Avez-vous – et nous donnons-nous – tous les moyens de conserver ces compétences ? Les menaces sur l'emploi sont avérées à ArianeGroup. Nous ne pouvons que le déplorer d'autant que les cascades de sous-traitants pourraient menacer la sécurité des forces armées – la direction d'ArianeGroup a constaté des milliers de non-conformités entre 2017 et 2020. La situation est identique chez Thales.
Nous avons besoin de sauvegarder notre souveraineté industrielle et de maîtriser totalement les technologies nouvelles dont vous avez parlé. Avec l'OTAN, nous sommes souvent dépendants de technologies maîtrisées par les Américains. Mettons-nous suffisamment de moyens dans la recherche et la formation pour être souverains ?