Dans votre propos, on mesure l'effort que la nation doit faire pour maintenir ses capacités. Ces dernières années, au même titre que l'air, la mer et la terre, l'espace est devenu un lieu stratégique lors des conflits, comme l'a illustré l'espionnage du satellite Athena-Fidus par un satellite russe en 2018, le test de tir antisatellite russe en novembre 2021 ou l'attaque cyber russe contre un satellite KA-SAT le premier jour de la guerre en Ukraine.
Comment l'armée de l'air et de l'espace se prépare-t-elle face aux menaces cyber et cinétiques, qui mettent en exergue la vulnérabilité de nos satellites, alors que ceux-ci sont essentiels pour les armées et la nation ? Où en est le développement du programme à effet majeur Action et résilience spatiale (ARES), qui doit doter les forces de moyens d'action offensifs dans l'espace face à nos compétiteurs ? Le démonstrateur patrouilleur YODA – pour yeux en orbite pour un démonstrateur agile – sera-t-il prêt en 2023, comme initialement prévu ? Enfin, travaillez-vous sur des programmes plus offensifs pour nous protéger ?