Nous sommes ravis, mon général, de vous accueillir pour votre première audition devant notre commission, qui s'est renouvelée à plus de 80 %.
Je tiens à saluer et à remercier toutes les femmes et les hommes qui servent dans l'armée de Terre, ceux qui ont défilé lors du 14 juillet mais aussi tous ceux qui sont projetés loin de chez nous.
Nous attendons de votre part une présentation de l'armée de Terre, de son rôle dans la défense nationale – ce que vous appelez son offre stratégique. Armée de nos territoires, elle est la plus proche de nos concitoyens et la plus visible, mais elle peut aussi être complexe pour un néophyte découvrant les traditions des marsouins, des légionnaires, des hussards, des spahis ou des chasseurs alpins – je compte sur votre pédagogie.
Après cinq années de remontée en puissance, nous serons heureux d'entendre votre premier bilan de la modernisation de nos forces et de connaître votre appréciation de l'équilibre actuel entre masse et technologie dans un contexte de retour du conflit de haute intensité.
Fort des premières leçons du conflit ukrainien, vous pourrez aussi nous faire part de votre vision stratégique.
Pour autant, l'Ukraine ne doit pas nous détourner des autres théâtres d'opérations ainsi que des autres champs de conflictualité. Quel regard portez-vous sur le niveau et les modalités de l'engagement des forces terrestres sur le territoire national et en opérations extérieures ? Quelle est votre analyse de la reconfiguration de l'opération Barkhane et des conditions du maintien de notre présence au Sahel et plus largement en Afrique de l'Ouest ?
Enfin, s'agissant des moyens, quels sont, selon vous, les besoins et les priorités de l'armée de Terre dans la perspective de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) et quels sont vos points de vigilance ?