Je ne m'exprimerai pas seulement sur l'article, mais sur l'ensemble du chapitre, que je tiens absolument à saluer : je crois en effet qu'il représente une réelle avancée. C'est aussi l'occasion de saluer la méthode d'élaboration de cette LPM. Ce chapitre fait suite à une proposition de loi que j'avais déposée sur ce sujet, qui était plus exigeante en ce sens qu'elle prévoyait un régime d'autorisation, et non pas de déclaration, avec la possibilité a posteriori de refuser une prise de fonction. Mon texte était probablement trop dur et de nature à nuire à l'attractivité d'une partie de ces fonctions.
Il me semble que le projet de loi est équilibré. Nous en rediscuterons dans les détails, mais c'est un très bel outil pour sécuriser les informations et les expériences acquises par nos militaires et s'assurer qu'elles ne soient pas mises à la disposition d'une puissance étrangère, tout en respectant un droit essentiel pour eux, celui d'exercer une carrière après avoir quitté l'armée. Je pense que cette partie législative du texte est une réelle avancée, et je souhaitais le souligner.