M. Lecornu, que nous avons connu plus virulent, s'est en effet retrouvé à dire face aux patrons « j'aimerais bien que… », mais aussi « une fois que je l'ai dit, je ne peux pas grand-chose… ». On a l'impression d'entendre M. Le Maire demander aux grandes entreprises d'augmenter les salaires en se dédouanant d'avance si elles refusent de le faire. On retrouve bien là la politique du Gouvernement et son attitude vis-à-vis du patronat : frapper les plus pauvres, toujours les plus pauvres. C'est aussi ce que vous avez fait en portant l'âge de la retraite de 62 à 64 ans au mépris de notre Parlement – ce matin encore, la présidente de la commission des affaires sociales a rayé d'un trait des milliers de sous-amendements !