Madame la présidente, je défendrai en même temps l'amendement n° 1646 , qui a le même objet. Il s'agit d'une proposition de bon sens, dont la commission des affaires étrangères s'étonne qu'elle ait suscité une réaction négative de la part de la commission de la défense et des forces armées.
La politique militaire, c'est la continuation de la politique extérieure par d'autres moyens. Il nous a donc semblé normal que la commission des affaires étrangères, comme la commission des finances, qui fournit les moyens budgétaires à toute l'affaire, et comme la commission de la défense et des forces armées, puisse bénéficier de toutes les facilités d'accès aux documents et, plus généralement, à l'information nécessaires pour contrôler l'application de la loi de programmation militaire.
J'avoue, je le répète, n'avoir pas compris la réaction négative de la commission de la défense et des forces armées, pourtant si respectée, si compétente et dotée d'un président aussi remarquable.