La France fait preuve de leadership dans le domaine du climat et de la biodiversité, comme en témoigne sa réussite dans la négociation du Fit for 55 lors de la PFUE. Nous éprouvons toutefois de plus en plus de difficultés à suivre cet agenda avec certains États membres car il faut d'abord faire face aux conséquences de la crise ukrainienne, qu'il s'agisse du recours aux énergies fossiles – nous avons dû nous réorganiser pour récupérer du gaz – ou de la mise en œuvre de politiques un peu ambitieuses et nécessitant donc des investissements. Comment comptez-vous agir pour que les objectifs climatiques soient respectés ? Comment ferons-nous pour continuer à appliquer le Pacte vert, qui ne s'arrête pas au Fit for 55 ? Par ailleurs, comment faire pour que le leadership européen amène les autres pays du monde à tenir le cap des objectifs climatiques ?
Plus prosaïquement, des négociations ont été menées pour mettre le traité sur la charte de l'énergie en accord avec les objectifs de l'accord de Paris. Un accord a été trouvé, qui doit être validé cet automne. La France faisait partie de ceux qui considéraient qu'il fallait soit prévoir une grande modernisation du texte, soit préparer une sortie coordonnée. Quelle position notre pays défendra-t-il ?