Je perçois le potentiel de la Communauté politique européenne, que nous n'exploitons pas encore pleinement. Il convient toutefois d'éviter un débat sans issue. Nous devons veiller, en tant que parlementaires, à ce que la CPE devienne un véritable projet franco-allemand. La CPE doit accueillir les pays qui ne veulent ou ne peuvent pas devenir membres de l'Union européenne. Cela permet à des pays qui ne veulent pas devenir membres, tels que la Suisse, la Norvège, le Royaume-Uni et le Liechtenstein, de coopérer avec des États qui n'ont pas encore la possibilité de rejoindre l'Union. Nous devons travailler sur la procédure d'adhésion des pays qui ne peuvent pas rejoindre l'Union afin de ne pas les perdre.
Je mets en garde sur le fait qu'il ne faut pas créer d'attentes trop importantes vis-à-vis de l'Ukraine. La voie de l'adhésion est longue et difficile, à moins de changer les traités. Une révision des traités permettrait de créer une voie rapide d'adhésion à l'Union européenne. La dernière révision a duré près de dix ans, or les États concernés ne disposent pas d'un tel temps.