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Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Séance en hémicycle du jeudi 28 juillet 2022 à 15h00
Ratification du traité de coopération entre la france et l'italie — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères :

Je voudrais faire passer des messages très simples. Premièrement, si nous sommes en séance publique pour autoriser la ratification de ce traité, c'est parce que la commission, notamment son président, l'a voulu. Ce formalisme était indispensable au regard de la solennité que cette ratification a revêtue du côté italien, au palais Montecitorio. Il aurait été inimaginable qu'il n'y ait pas un vrai débat dans notre Assemblée. J'ai été reçu, en qualité de président de la commission des affaires étrangères, par mon homologue au moment du débat sur la ratification en commission des affaires étrangères italienne. Il s'est très bien passé ; les Italiens ont largement ratifié le traité. Il était évident qu'il fallait respecter le parallélisme des formes.

Mon deuxième message consiste à dire que le traité conclut la fin brillante d'une crise désastreuse dans les relations franco-italiennes. Je ne remonterai pas aux causes – elles n'ont aucun intérêt – mais souvenons-nous qu'il y a peu, nous avons été amenés à rappeler notre ambassadeur à Rome. Désormais, la relation positive, constructive, amicale et de confiance avec l'Italie est rétablie. La restauration complète de ces liens provient en grande partie de ce que nous avons fait confiance à la justice italienne. Elle n'est pas une justice d'essence inférieure qui ne peut pas traiter équitablement les affaires de terrorisme qui ont été soulevées. On sait bien que ce problème a rebondi ; le Gouvernement n'y est pour rien, il estime que la justice italienne a toutes les raisons de faire ce qu'elle fait. Pour autant, nous sommes évidemment respectueux de l'indépendance de la justice française, qui est d'ailleurs très divisée sur la question de savoir s'il faut ou non rendre à la République italienne des terroristes coupables de crimes de sang. Les juridictions sont divisées et le Gouvernement français n'a exercé aucune pression négative sur les autorités juridictionnelles, ce que les Italiens reconnaissent.

Le troisième message, c'est l'hommage que je voudrais rendre au président Draghi ,

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