Les services de la commission m'ont préparé un excellent discours, mais je compte vous parler personnellement, avec le cœur, d'un sujet qui nous intéresse au plus profond de ce que nous sommes, la relation franco-italienne. Ceux qui me connaissent savent que mon épouse était l'arrière-petite-fille d'un compagnon de Garibaldi ; je ne peux évoquer les rapports franco-italiens sans songer à cet héritage personnel fondamental pour moi.