Vous n'avez pas vraiment répondu à la question sur l'agriculture intensive. Nous avons cité une étude du CNRS révélant que 60 % des oiseaux des champs avaient disparu depuis quarante ans, en Europe, en raison notamment de l'agriculture intensive utilisant des engrais et des pesticides. Pouvez-vous reconnaître que ce mode de production défendu par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) constitue un grave problème pour la biodiversité ? Que comptez-vous faire concrètement à ce sujet ?
Par ailleurs, ma collègue Marie Pochon a rappelé que vous étiez chasseur. Vous nous direz sans doute que vous chassez pour la régulation des espèces, mais le patron des chasseurs, Willy Schraen, admet quant à lui qu'il n'en a « rien à foutre » et que la seule chose qui l'intéresse est le plaisir de tuer. En tant que protecteur de la biodiversité, êtes-vous opposé au principe de la chasse de plaisir, qui est majoritaire et ne contribue en rien à la régulation des espèces ?
Enfin, nous ne sommes pas sûrs d'avoir bien compris si vous approuvez ou si vous vous opposez à la pause réglementaire européenne en matière de normes environnementales prônée par Emmanuel Macron.