Comme vous, je pense que la situation est grave, que l'on assiste à un effondrement du vivant et que l'on n'y répondra pas en protégeant 30 % du territoire sans s'occuper des 70 % restants.
En tant que bon centriste, j'essaierai de ne pas excéder par la parole la vérité des faits. Il n'empêche que nous souffrons d'un empoisonnement généralisé de la biosphère. Certains toxiques se diffusent de plus en plus, au premier rang desquels les pesticides, qu'ils soient domestiques ou agricoles. Tant que nous ne viserons pas clairement l'objectif de nous débarrasser de ces molécules de synthèse qui tuent la vie sous toutes ses formes, nous n'arriverons pas à grand-chose. Comment comptez-vous nous permettre d'avancer, par des actes, afin de crédibiliser enfin toute parole ?