Je vous fais part d'une mésaventure arrivée à un de mes concitoyens, une personne sérieuse, officier de réserve et professeur, qui devait passer son permis de chasse mais n'arrivait pas à contacter l'OFB, malgré des lettres recommandées. Pour l'aider, j'ai moi-même essayé d'en contacter les services, sans succès. Le 14 février, fort peiné de ce silence alors que j'avais milité et voté pour la création de l'OFB, j'ai écrit à Mme la présidente du conseil d'administration ainsi qu'à M. le directeur. Toujours sans réponse le 9 mars, j'ai de nouveau adressé un courrier à la présidente et au directeur, avec copie au ministre. Le 3 mai, j'ai enfin reçu une réponse du directeur général par intérim. Il justifie ce retard par un changement de logiciel sans pour autant expliquer que l'on ne puisse contacter le service. Il précise que l'établissement a néanmoins mis en œuvre les mesures visant à assurer un retour à la normale, et que la situation est désormais en voie d'amélioration. Ce que j'ai constaté est intolérable : comptez-vous améliorer les relations avec les usagers ?
Les moyens, humains et financiers, de l'OFB vous semblent-ils à la hauteur des nombreuses missions qui lui sont dévolues ?
Votre prédécesseur a construit de nombreux partenariats avec divers organismes de recherche. Allez-vous les poursuivre ? Comment envisagez-vous les futurs travaux de l'OFB avec les ONG ?
Dans son contrat de performance pour 2021-2025, l'OFB insistait sur la nécessité de développer dans ce laps de temps « une culture commune qui permette de bâtir une vision partagée du rôle de l'OFB, de sa raison d'être et des modalités de son action. » Pensez-vous que l'établissement soit sur la bonne voie en la matière ? Existe-t-il une véritable cohésion entre ses agents venus d'horizons différents ?