Votre parcours et votre expertise plaident en votre faveur.
À l'occasion de la quinzième édition de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité, qui s'est tenue en décembre dernier, à Montréal, la France a présenté ses objectifs pour limiter le déclin de la diversité biologique et des écosystèmes : protection de 30 % des surfaces terrestres et marines d'ici à 2030, restauration de 3 milliards d'hectares dégradés, réduction des risques et usages liés aux pesticides, promotion des pratiques agroécologiques. L'ambition est grande ; elle fixe vos défis à venir, si l'Assemblée nationale et le Sénat valident votre nomination à la tête de l'OFB. Les moyens, en particulier humains, mis à votre disposition pour la satisfaire vous semblent-ils à la hauteur ?
Avec 5 500 espèces végétales et 1 400 espèces animales, la Guyane est la plus grande réserve de biodiversité française. Cependant, les derniers signaux relevés par les scientifiques sont alarmants, qu'il s'agisse de la baisse significative du nombre de tortues ou de la diminution de la taille des arbres en Amazonie. Nous souhaiterions vous entendre sur cette situation préoccupante.
Député d'une circonscription littorale, j'appelle votre attention sur les conséquences sur la biodiversité de l'érosion côtière. Du fait de la diversité et de la pluralité de ses façades maritimes, notre pays sera fortement touché par ce phénomène dans les années à venir. L'érosion côtière modifie la forme et l'hydrologie des milieux, avec une répercussion forte sur la photosynthèse des plantes immergées et les capacités respiratoires des animaux aquatiques. En tant que directeur de l'eau et de la biodiversité au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, pouvez-vous nous faire part d'un retour d'expérience sur ce sujet ? Prévoyez-vous de vous en saisir dans les futurs travaux de l'OFB ?