Que la France ait recours à ce type d'instrument financier est légitime. La question est de savoir comment, dans la répartition du portefeuille des obligations émises, on essaie de trouver un équilibre entre les différents risques. Pour une OATi, on sait que le risque est une augmentation de l'inflation.
Notre question ne porte pas sur les OATi en tant que telles mais sur la raison pour laquelle on continue à recourir à elles : je crois qu'on a fait plus de 3 milliards d'euros d'émissions d'OATi supplémentaires depuis le début de l'année, alors qu'on sait qu'on est face à un phénomène inflationniste assez durable. Nous en débattrons dans l'hémicycle.