Nous pensons que les dépenses de santé de l'AME doivent être destinées à des soins urgents et vitaux : est-il urgent de recoller des oreilles ou de soutenir une PMA pour un étranger s'étant rendu de manière irrégulière sur le territoire français ? La rapporteure a rappelé à juste titre que la très grande majorité des pays européens ont une politique bien plus restrictive que la nôtre et qui comporte précisément cette notion d'urgence vitale.
Les Français considèrent que le système de santé est bien plus restrictif envers eux qu'envers les étrangers. On leur répète que les antibiotiques ne sont pas automatiques, et on leur dérembourse de plus en plus de médicaments, pendant qu'un étranger peut se faire recoller les oreilles aux frais de l'État.
Enfin, l'AME ne peut être débattue en tant que telle, mais dans le cadre d'une plus large discussion sur la politique d'immigration. En effet, l'AME sera de plus en plus nécessaire si on accueille toujours davantage d'étrangers sans pouvoir les intégrer, en les laissant dormir sous des ponts, pendant que se propagent des épidémies. L'AME doit être refondue dans une politique globale de l'immigration ; dès lors, nous pourrons restreindre l'AME et rediriger cette dépense prioritairement vers les Français.