Nous avions mis en lumière le manque d'équipements sportifs lors du Printemps de l'évaluation de 2020. Nous arrivons aujourd'hui au terme de l'évaluation d'un projet, et celle-ci nous permet de conclure à la nécessité de poursuivre le dispositif. Cela nous montre l'intérêt de cet exercice. Je remercie le bureau, ainsi que mon groupe, de nous avoir permis d'évaluer le dispositif en question au cours de cet exercice.
Ce plan est né en partie d'un constat de manque dans certaines zones, parfois dépourvues de tout équipement à l'école comme ailleurs dans la commune ; et, en matière de sport, la compétence n'est pas toujours assumée au niveau de l'EPCI, d'où notre souhait d'aider les communes. La première année, le dispositif était réservé aux territoires situés en zone de revitalisation rurale (ZRR), en QPV ou en outre-mer, ce qui excluait certaines collectivités. Un certain nombre d'entre nous ont alors milité pour une évolution, qui est intervenue.
Monsieur le président, les Jeux ne constituent pas l'alpha et l'oméga du sport : ils sont un facteur d'accélération qui nous permet d'aller plus loin, notamment pour ouvrir le sport à tous ; mais les choses ne s'arrêteront pas une fois qu'ils seront clos.
Le recensement des équipements sportifs au moyen de Data ES devra inclure ceux qui concernent le sport en pleine nature, bien que ces derniers relèvent parfois d'autres budgets. L'engouement pour les trails, par exemple, témoigne d'un réel besoin. Si l'on veut éviter que des promeneurs et des chasseurs se retrouvent nez à nez un dimanche, il faut définir les endroits où l'on peut cohabiter de la meilleure manière.
Monsieur Sorre, nous souhaitons évidemment poursuivre le plan des 5 000.
Monsieur Di Filippo, il ne faut pas opposer la pratique fédérale, qui mènerait au haut niveau, et la pratique du sport pour tous. J'ai expliqué dans le rapport comment on pouvait lier les deux aspects en ouvrant les équipements dans les communes carencées et en structurant davantage la pratique en présence d'équipements stratégiques pour une fédération.
Madame Magnier, nous nous rejoignons. J'ai indiqué qu'il me paraissait nécessaire de prolonger le plan en adaptant l'enveloppe budgétaire aux besoins des territoires carencés restants. Cela implique que l'on prenne en compte ce qui a déjà été fait, et cela rend nécessaire le recours à la plateforme Data ES. En outre, cela correspond à la philosophie du plan.
Madame Goulet, il existe un lien entre ce plan et Terre de Jeux. Le Cojop s'est emparé du plan « 5 000 terrains de sport » et a lancé des initiatives.
Lorsqu'il n'existe ni association, ni école, il faut se demander combien d'habitants sont susceptibles d'utiliser le dispositif.
Madame Dalloz, l'éclairage est déjà financé par le plan des 5 000 ; la demande formulée à travers le rapport concerne la rénovation d'équipements supplémentaires. Les DOM-TOM font face à des problématiques spécifiques : il y fait parfois nuit beaucoup plus tôt qu'ailleurs et l'humidité peut rendre les terrains impraticables, ce qui impose des travaux d'éclairage et de couverture, lesquels s'avèrent évidemment peu utiles si on ne refait pas le terrain. Compte tenu des contraintes d'ingénierie, on nous a dit qu'il vaut parfois mieux procéder à cette réfection que de construire un nouvel équipement.