Je répondrai d'abord succinctement à la question relative au fonds Marianne, bien qu'elle ne relève en rien du Printemps de l'évaluation et que nous soyons en train d'examiner le programme 163, tandis que le Sénat mène des auditions dans le cadre de sa commission des finances – et croyez que je respecte les prérogatives de chaque chambre.
Ce qui vient d'être dit est faux et a été démenti. Je vous invite tous à le vérifier en consultant sur le site du Sénat la vidéo intégrale de l'audition de M. le préfet Gravel, secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), à qui a été posée la question de savoir s'il avait décidé d'attribuer des subventions sur la base d'un feuillet par dossier et qui a répondu que cette décision avait fait l'objet de nombreux échanges. Cette audition est disponible et accessible à tous en ligne. M. Gravel y indique qu'il tient ses dossiers à la disposition de chacun et que, pour chaque demande de subvention, l'administration a reçu des dossiers, qui ont été étudiés dans le cadre des comités d'attribution.
On ne peut pas reprocher tout et son contraire, une chose et son exact inverse. On ne peut pas reprocher à la fois à mon cabinet de n'avoir pas assez suivi les dossiers de subvention et d'avoir été trop présent pour les suivre.
On gagne certes de nombreux clics lorsqu'on publie les mots « scandale », « Marlène Schiappa » et « argent » et qu'on y joint une petite photo sur laquelle l'air triste et je regarde dans le vague. Je comprends pleinement les préoccupations de la presse en ligne, mais un peu de déontologie ne nuit pas !
Je vous renvoie volontiers à cet égard aux propos du président socialiste de la commission des finances du Sénat, M. Claude Raynal, qui a déclaré lors de la conférence de presse où il présentait sa commission d'enquête qu'« il n'y a pas de sujet Marlène Schiappa ».
Pour ce qui est de l'augmentation et de la ventilation du FDVA, il n'est pas nécessaire de défendre le chiffre de 20 %, car il a été sanctuarisé dans la loi par un amendement adopté durant la lecture du PLF. J'invite chacun à se saisir des outils qui existent dans les territoires, notamment pour assurer la présence des parlementaires.
Je suis à votre disposition, avec mon équipe et l'administration, pour voir s'il existe des parlementaires qui ne seraient pas assez associés à ces commissions d'attribution du FDVA au niveau local.