Nous travaillons beaucoup, avec les acteurs du monde associatif, sur la crise du bénévolat, que nous désignons plutôt comme une recomposition, car de nouvelles manières de s'engager apparaissent. De fait, les jeunes générations ne veulent pas nécessairement adhérer à une association en tant que bénévoles, mais proposent, par exemple, de participer durant plusieurs jours à des événements, d'être activistes ou de relayer certains messages. Le FDVA 1 vise donc à accroître la proportion de bénévoles formés. C'est aussi le sens du tour de France du bénévolat et de la remise de médailles à des bénévoles partout en France, destinés à valoriser cet engagement et à susciter des vocations. C'est, enfin, la raison de la généralisation du Guid'Asso dans le cadre de la trajectoire que j'ai exposée tout à l'heure.
Les priorités de l'attribution du FDVA sont bien définies chaque année au niveau départemental et leur évolution permet une rotation des bénéficiaires. Bien entendu, les parlementaires sont et doivent être associés à cette démarche et j'ai demandé que des informations nous remontent à cette fin. Quant au coût des fonctionnaires, il serait, m'indique-t-on, de l'ordre de 4,5 millions d'euros au maximum.
La sous-exécution de 8 millions d'euros du FDVA est réelle et s'explique par une réception tardive des crédits du fonds de concours. Ce n'est évidemment pas l'idéal, mais nous pouvons néanmoins nous réjouir de ces soutiens pour nos associations. Je suis engagée, avec mes services, dans des travaux d'amélioration en la matière et dans une réflexion plus globale sur le FDVA, notamment sur son calendrier, où certains points techniques relatifs à différents documents à fournir doivent être réglés.