Nous attachons une grande importance aux piscines. Depuis 2019, nous avons pu soutenir près de 200 projets grâce à l'agence compétente en la matière, pour environ 80 millions d'euros au titre tant des crédits nationaux en faveur des équipements structurants ou des crédits territoriaux que de la rénovation énergétique des équipements. Nous continuerons à soutenir les piscines, notamment dans le cadre des financements mobilisables au titre du Fonds vert en faveur des équipements sportifs pour rénover notre parc touché par la vétusté que j'évoquais tout à l'heure.
Les bénévoles qui interviendront pendant les Jeux olympiques et paralympiques se verront offrir le transport en Île-de-France et un repas par jour. Ils auront une tenue spécifique et leurs compétences seront valorisées. Il n'est, en revanche, pas prévu de les loger, car les discussions en cours à propos de la mobilisation des logements en Île-de-France concernent les secouristes, les soignants, les policiers, les gendarmes et les agents de sécurité privés, c'est-à-dire les personnes exerçant un métier, au sens le plus plein du terme, pendant tout cet été 2024, que ce soit au titre de l'organisation ou de la préparation des Jeux.
La Transjurassienne se tiendra au mois de février 2024 : il ne faut donc pas crier défaite trop vite, car l'avenir est devant nous. En 2024, le sport sera une grande cause. Si donc nous pouvons, dans ce cadre, donner une visibilité particulière à cette activité liée au ski de fond, comme l'avons fait en soutenant fortement l'organisation de la coupe de monde de ski à Courchevel et Méribel, nous continuerons à agir aux côtés de la montagne française.
La flamme olympique et paralympique circulera très largement à travers le territoire. Bien que, comme toujours, certains départements n'aient pas voulu y participer, cinquante-quatre d'entre eux ont décidé de le faire. Le parcours sera révélé à la fin du mois de juin et l'outre-mer y est bien représenté, car La Réunion, la Martinique, la Guyane, la Polynésie, et la Guadeloupe seront pleinement parties prenantes du relais et quatre à cinq groupements de collectivités s'y ajouteront, de telle sorte que la flamme défilera, au total, en soixante-quatre points du territoire entre son départ de Marseille le 8 mai 2024, jusqu'à son arrivée dans le chaudron pour la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet.
Dans le même esprit, j'ai constaté hier, lors du Conseil européen des ministres des sports, un engagement à travailler à une visibilité européenne des Jeux lors du voyage de la flamme d'Olympie à Marseille. Nous trouverons une manière de valoriser à cette occasion notre union européenne, à laquelle nous sommes tellement attachés.
La pratique sportive du plus grand nombre est le sens même de nos politiques publiques en la matière, avec en particulier le sport à l'école, qui prévoit trente minutes en primaire et deux heures de plus pour les collégiens. Avec Sylvie Retailleau, nous sommes mobilisées en faveur de la pratique sportive étudiante afin de lutter contre le fait que 40 % des étudiants fassent peu de sport, ou pas de sport du tout.
Nous voulons aussi travailler sur la pratique sportive féminine, avec notamment un plan « vestiaires » que nous évoquerons peut-être tout à l'heure et, surtout, un embarquement beaucoup plus fort des adolescentes afin d'éviter que, dans une situation où 25 % de Français ne font pas de sport, ce soit le cas pour deux tiers des femmes.
Il faut aussi, car c'est une question majeure, travailler, comme nous le ferons notamment lors de l'atelier que je mènerai le 23 mai prochain avec Geneviève Darrieussecq, à développer la pratique sportive des enfants et des adultes en situation de handicap.
Enfin, près de 600 maisons sport-santé sont actuellement labellisées sur les territoires pour accompagner des malades souffrant de maladies chroniques et d'affections de longue durée, ainsi que des personnes, parfois âgées, en perte d'autonomie, avec la prescription d'activités physiques adaptées.