Les scénarios de court terme évoquent une inflation sous-estimée et une croissance sans doute surestimée. Or les dépenses de l'État présentent, dans plusieurs domaines, des perspectives très inflationnistes, avec une loi de programmation militaire inédite, des moyens pour la justice inédits, des Jeux olympiques à organiser dans un contexte de dérapage du budget, des dépenses qui seront revues à la hausse en matière d'immigration et de police ou encore la réforme de l'enseignement professionnel et les dépenses d'éducation à venir… L'énumération pourrait être bien plus longue. Je ne vous demande pas comment financer ces dépenses. J'ai compris que ce n'était pas votre rôle. Je fais écho à l'avant-dernière page de votre rapport, évoquant la maîtrise inédite de la dépense qu'appelle l'évolution de nos finances publiques. Combien de points de PIB cet effort nécessaire de maîtrise de la dépense représente-t-il au cours des années qui viennent ? Quel serait le montant d'économies correspondant ?