Intervention de Marie-Christine Dalloz

Réunion du mardi 9 mai 2023 à 17h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Le rapport du Haut Conseil des finances publiques sur le programme de stabilité évoque la baisse des prélèvements obligatoires, qui, inévitablement, impactera le niveau du déficit et de la dette. Vous proposez une réduction des dépenses ou une augmentation d'autres prélèvements. Avez-vous une cible particulière et avez-vous pensé, concernant d'éventuelles diminutions de dépenses, à des sujets précis ?

La croissance du PIB devrait s'établir en moyenne à 1,7 % par an. Vous la jugez élevée. À quel niveau de PIB la situation deviendrait-elle critique, sachant que nous devrons atteindre le seuil de 3 % de PIB en 2027 ?

La France a bénéficié des taux d'intérêt négatifs, qui ont eu des effets très favorables. En 2023, la charge de la dette se montera à 71 milliards d'euros, ce qui en fera le deuxième budget après celui de l'éducation nationale. Pensez-vous que la Banque centrale européenne pourrait intervenir afin d'éviter que les taux continuent d'augmenter ?

Enfin, monsieur le rapporteur général a une nouvelle fois proposé d'associer les collectivités territoriales aux efforts consentis et nécessaires du point de vue du budget de notre pays. Je dois rappeler qu'un effort important a déjà beaucoup porté sur les collectivités territoriales entre 2012 et 2017. Un tel choix n'est pas d'actualité. Les collectivités territoriales sont à l'équilibre du point de vue de leur budget, ce qui n'est pas le cas de l'État.

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