C'est tout à fait scandaleux. Transparency International est d'ailleurs l'une de ces organisations anglo-saxonnes qui pullulent ! Si une entreprise est dans l'illégalité, il suffit de la condamner. S'il y a eu deux propositions de loi pour légiférer sur le secteur, c'est qu'Uber n'était précisément pas dans l'illégalité.
Cet argument n'a cessé d'être donné par les chauffeurs de taxi, qui présentaient les chauffeurs VTC comme des délinquants – ce que vous venez d'ailleurs de faire. Rien de cela n'est vrai. Si les lois précédentes plaçaient les plateformes de VTC dans l'illégalité, il n'y aurait pas eu besoin de légiférer à nouveau.
Je suis bien conscient qu'Uber défend avant tout l'intérêt économique de son modèle mais je ne comprends pas l'obsession à en faire un monstre qui ne chercherait qu'à frauder. D'ailleurs, les chauffeurs ont été requalifiés grâce à des procès – qui sont les seuls lors desquels Uber ait été condamné : la loi s'est donc bien appliquée. Uber n'a pas été condamnée pour avoir utilisé le statut issu de la loi sur les transports intérieurs de 1982 (« Loti »).
Par ailleurs, les dispositions législatives que l'on a cherché à leur opposer étaient totalement hors de propos et n'ont jamais été mises en œuvre. Comment imaginer appliquer l'interdiction de la géolocalisation dans un pays comme la France ? C'est ce qui se pratique en Chine ! Cette tentative de criminaliser Uber est absurde.