Lorsque je travaillais à la mairie de Paris, nous avions rapidement compris que l'État ne répondrait pas à nos propositions. La mission Attali, qui tentait de trouver des solutions, s'est conclue par un échec. Nous avons donc compris que le système ne permettrait pas d'augmenter l'offre de taxis de manière significative. Ce n'était pas la mairie de Paris qui était chargée de la gestion de ce service, mais l'État.
Les chauffeurs Uber que j'ai rencontrés à l'époque ne m'ont pas donné le sentiment d'être mécontents de leur situation. D'ailleurs, nombre d'entre eux ne souhaitent pas devenir salariés des plateformes. Le débat mérite d'être porté dans l'Assemblée nationale. L'intérêt d'une loi est qu'elle soit débattue : il n'y a rien de scandaleux à déposer des amendements. Je vous ai décrit précisément mes liens avec Uber : je n'ai pas le sentiment d'avoir été manipulé ou encore moins qu'il y ait eu une contrepartie à mon soutien.