Je vous confirme ce mode interministériel. Ce sujet était suivi par des ministères – pas seulement par des ministres –, qui pouvaient avoir des positions différentes, eu égard aux rapports que ces ministères ont entretenus, au cours de leur histoire, avec cette profession. En l'occurrence, et cela peut paraître étonnant, les relations du ministère des Transports avec le secteur des taxis – et ensuite avec celui des VTC – étaient assez lâches. Nous les avons, logiquement, renforcées. Le ministère de l'Économie et le secrétariat d'État au Numérique s'emparaient depuis peu de ces sujets. Le ministère de l'Intérieur, quant à lui, entretient de longue date des rapports avec les taxis. Cette tradition est liée aux relations de la préfecture de police de Paris avec cette profession – bien que d'autres villes aient, elles aussi, des taxis.
Il fallait mener ce travail interministériel ; c'était au cabinet du Premier ministre et à ce dernier d'opérer les arbitrages.