En la matière, on peut plus parler de conviction que de connivence. La position de la France dans la négociation est regrettable, dans la mesure où nous sommes là confrontés à la question du choix de la société que nous voulons. La « loi Novelli » partait d'une bonne idée mais la dérégulation générale et la remise en cause du salariat représentent un enjeu majeur. Je suis favorable à une évolution de la position de la France, de manière transparente. Jusqu'à présent, le statut intermédiaire a émergé par des dispositions législatives successives.
Or la position de la France compte en Europe : ce que dit la France à Bruxelles peut être déterminant pour l'évolution du vivre-ensemble en Europe, particulièrement à un an des élections européennes. J'espère vraiment que la France sera au rendez-vous.