À l'époque, le ministre Emmanuel Macron avait la volonté de remettre en cause ce qu'il appelait « l'économie de la rente », notamment à travers la « loi Croissance ». Par exemple, la création des bus Macron était une bonne idée en matière de complémentarité sociale et d'aménagement du territoire. Je l'ai soutenue.
En revanche, dans le domaine des VTC, le véritable problème porte sur le statut des chauffeurs. S'il y a une victoire d'Uber, elle est sur ce terrain-là. Cependant, la directive européenne effectuera peut-être le travail que nous n'avons pas, à tort, accompli à l'époque. Il faut néanmoins rappeler que la période était plus qu'intense sur le plan domestique, en raison notamment des attentats.